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Révolution Energétique

Bernard

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Posts posted by Bernard

  1. Il y a 4 heures, Locus a dit :

    Il vaut mieux éviter de trop baisser le T° de l'ECS, risque de salmonellose. Perso, je passe de 55°C à 50°C lorsque je m'absente plus de 3 jours de la maison.

     

    Le risque dans l'ECS, ce sont plutôt les légionelles. Les salmonelles c'est dans l'alimentation. Les légionelles sont des bactéries qui peuvent proliférer dans l'eau chaude (entre 20 et 60°C) stagnante pendant de nombreux jours (plusieurs semaines) et en présence de dépôts (tartre par exemple). 
    Or comme j'ai compris, c'est la chaudière murale au gaz de Sylvie qui produit l'ECS, probablement de manière instantanée. Il n'y a pas de réserve d'eau chaude dans un ballon. Donc pas d'eau chaude stagnante et pas de risque de prolifération de légionelles. 
    Par contre si vous avez un ballon que vous laissez pendant une longue période à 50°C, le risque existe bel et bien. Pour l'éviter, il faut aller au-dessus de 60°C ou plutôt, pour économiser l'énergie, surtout en hiver, couper complètement le chauffage de l'ECS (ou régler le thermostat à 5 ou 10°C pour éviter le gel) : en-dessous de 20°C les légionelles ne prolifèrent pas.
    Donc il faut veiller à monter la température du ballon au-dessus de 60°C au moins pendant 2 à 3 heures toutes les semaines : ça tuera les légionelles.
    Si on se chauffe au gaz, l'idéal c'est une production instantanée d'ECS, qui évite de devoir consommer de l'énergie toute la journée pour maintenir une réserve d'eau à température. Le seul souci, si on a une installation PV c'est que l'ECS ne peut alors pas servir pour stocker l'électricité excédentaire produite par les panneaux à certains moments.

  2. Vous avez sans doute vu que nous avons sur notre blog une rubrique où nous publions des dossiers sur des thèmes relatifs aux énergies renouvelables.
    Alors la question est simple : pour nos futurs dossiers, quels thèmes vous intéresseraient ?

    Attention : nous ne garantissons pas que toutes les demandes seront satisfaites, il faudra encore que nos rédacteurs aient le temps et les compétences pour s'atteler à la tâche.

  3. La première solution ne me semble pas légale
    Je privilégierais donc la seconde. Ça vous coûtera 1.500 € mais pas sûr que la première vous coûterait moins, celui qui vous ferait la fausse facture (si vous en trouvez un) ne le fera certainement pas gratos car il risque gros lui aussi.

    En outre avec la 2e solution vous aurez l'habilitation et vous pourrez éventuellement par la suite faire d'autres installations pour d'autres copains, etc.

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  4. Nous avons publié aujourd'hui sur notre log un article consacré à un projet assez bluffant de maison-serre https://www.revolution-energetique.com/vivre-dans-une-maison-serre-cela-vous-tente/

    Ce n'est pas un concept totalement nouveau, de telles habitations existaient déjà en Suède et aux Pays-bas.

    Par contre il n'y en a pas encore en France à ma connaissance.

    Qu'en pensez-vous, ça vous tente ?

     

    Je vous propose d'en discuter ici.

  5. Il y a 2 heures, Gwladys a dit :

    C'est la problématique des énergies CRITIQUES et la solution semble être le stockage intersaison, l'hydrogène semble une piste prometteuse en complément des STEP et autres procédés en cours d'étude.

    Je ne sais pas ce qu'est une énergie critique, mais pour moi le stockage intersaison avec de l'hydrogène n'est certainement pas une bonne solution. D'abord parce que le rendement de la double conversion électricité==>hydrogène==>électricité est faible, de l'ordre de 50 %. Vous perdez donc déjà la moitié de l'énergie produite.
    Deuxièmement parce que le stockage de l'hydrogène sur une longue période est problématique. Le dihydrogène est la plus petite molécule qui existe. Tellement petite qu'il est quasi impossible de concevoir un réservoir totalement étanche à l'hydrogène : la molécule s'échappe en se faufilant entre les moindres petits défauts de la structure moléculaire utilisée pour construire le réservoir. Les pertes sont de l'ordre de 1 % par jour. Donc après 100 jours, soit 3 mois vous n'avez plus d'hydrogène dans votre réservoir ....

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  6. il y a une heure, LapinCretin a dit :

    En tout cas je trouve fascinant de croire une théorie (le foisonnement, basé sur le fait que les cyclones et les anticyclones etc) qui ne se vérifie pas en pratique. Regardons la production éolienne du mois de mars de cette année :

    Pour essayer de démontrer VOTRE théorie, vous avez choisi la France et l'Allemagne, 2 pays voisins sur lesquels l'anticyclone était centré dans la 2e semaine de mars 2019. Mais ne me dites pas qu'il n'y avait pas de vent sur TOUTE l'Europe. Il y en avait fort probablement au Danemark, en Norvège, en Irlande, au Portugal ou dans le sud de l'Italie. 
    Si l'éolien a battu des records en France et en Allemagne pendant la première quinzaine de mars et puis s'est effondré ensuite, c'est justement parce que l'anticyclone s'est déplacé. La France et l'Allemagne était à son pourtour pendant la première quinzaine et les vents étaient très forts, puis quand l'anticyclone s'est décalé et s'est centré sur la France et l'Allemagne, le vent est tombé, mais il était fort dans les pays de la périphérie de l'Europe.
    Le fait que la France et l'Allemagne sont les 2 plus grands consommateurs n'est pas relevant : ce n'est pas dans ces pays que le potentiel venteux est le plus grand. Il l'est plutôt à la périphérie : en Suède, en Norvège, en Ecosse, en Irlande, au Portugal et dans certaines parties de l'Espagne.
    En outre comme vos graphiques le démontrent, quand il n'y a pas de vent il y a souvent beaucoup de soleil et celui-ci compense aussi au moins en partie l'absence de vent. Il faudra toutefois investir encore beaucoup dans le solaire à l'avenir.

    Ce qui me frappe c'est que vous reprenez tous les arguments fallacieux du lobby nucléaire. Vous devriez aussi vous informer à d'autres sources qui ne sont pas guidées par des intérêts économiques
    En tout cas vous ne me ferez jamais croire que toutes les études sérieuses menées par des universités ou des organismes gouvernementaux qui ont démontré qu'il était possible de s'approvisionner avec 100 % d'énergies renouvelables d'ici 2050, à condition (entre autres) d'investir dans les interconnexions et dans le mix énergétique (où la biomasse qui, elle n'est pas sujette aux aléas de la météo contribuera pour 50 %), se trompent. Raison pour laquelle l'Europe investit des milliards dans ces projets.

     

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  7. A l'échelle d'un continent comme l'Europe, les échanges de grandes quantités d'électricité entre pays, ou à l'intérieur d'un pays (entre le nord de l'Allemagne où il y a beaucoup d'éoliennes et le sud industriel par exemple) existent déjà. C'est ce qu'on appelle l'interconnexion. Cela se fait par câbles à haute tension, parfois sous-marins et le plus souvent en courant continu lorsque les distances sont supérieures à 100 km. C'est ce qu'on appelle le CCHT (ou HVDC en anglais) qui permet de transporter l'électricité sur de très longues distances avec peu de pertes 3 % pour 1 000 km.  
    Il y a déjà tout un réseau interconnecté qui va du Portugal à la Pologne. Plusieurs câbles relient par exemple la Grande Bretagne au continent. Il y a notamment un projet d’interconnexion entre la France et l'Irlande par un câble sous-marin CCHT de 575 km d'une capacité de 700 MW.  C'est le projet Celtic Interconnector qui devrait entrer en service en 2026.
    L'Europe investit beaucoup dans l'interconnexion car c'est un des moyens de pallier à la variabilité des énergies renouvelables tant reproché par le lobby nucléaire. Vous avez en effet sûrement appris à l'école que les vents tournent autour des anticyclones. Au centre de la zone anticyclonique il n'y a pas de vent ou très peu, mais les vents sont forts à son pourtour. S'il y a par exemple un anticyclone centré sur la France, les éoliennes seront à l'arrêt sur une partie du territoire. Mais il y aura beaucoup de vent  dans le nord de l'Allemange, au Danemark, en Ecosse, en Irlande, au Portugal et dans le sud de l'Italie. Une bonne interconnexion permettra doc de pallier à cette variailité de l'éolien. Une directive européenne impose à chaque Etat membre d'avoir d'ici 2030 une capacité d’interconnexion électrique d’au moins 15 % de sa production installée.

     

    Mais la question portait sans doute plus sur le transport d'électricité sur des distances encore plus longues : entre continents. Vous avez peut-être entendu parler du projet Desertec qui prévoit l'exploitation du potentiel énergétique des déserts d'Afrique du Nord et du Moyen Orient afin d'approvisionner l'Europe. Ce projet (qui bat de l'aile) prévoit aussi pour ce transport tout un réseau de câbles CCHT (voir carte ci-dessous).

    Il y a d'autres projets encore plus futuristes qui prévoient des centrales solaires en orbite autour de la Terre. L'électricité serait envoyée vers la Terre par ondes radio. Mais c'est un domaine où les recherches sont en cours (et elles ne sont pas très avancées).
    Comme d'autres l'on dit, il n'est sans doute pas nécessaire d'aller chercher le soleil si loin puisqu'en principe on en reçoit plus qu'assez, tous les jours, pour satisfaire amplement à tous nos besoins, y compris dans les pays nordiques. Il suffit simplement de l'exploiter intelligemment.

     

    660px-DESERTEC-Map_large.jpg

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  8. Il y a 14 heures, Regismu a dit :

    Au lieu d'investir dans le chauffage  ...   optimise au maximum ta maison 

     

    Pour toi cela veut dire quoi "optimiser" ?
    C'est en prévoyant un chauffage avec un très bon rendement que l'on peut justement "optimiser" au mieux (avec l'isolation évidemment).
    Or le plancher chauffant tel que Solardream le prévoit (idéalement couplé à une pompe à chaleur) est justement une des meilleures solutions pour "optimiser"

    Démonstration par ici

     

  9. Le chauffage par le sol est toujours une très bonne solution.

    Il faut en effet savoir que la température ressentie par le corps est égale à la moyenne entre la température des surfaces environnantes et la température de l'air :
    TR = (TS + TA) / 2
    TR = température ressentie
    TS = température moyenne des surfaces environnantes
    TA = température de l'air


    En effet, notre corps étant en principe plus chaud que celui des surfaces environnantes, il rayonne de la chaleur vers ces surfaces (comme un radiateur). Mais cette quantité de chaleur rayonnée vers les surfaces froides qui nous entourent est d'autant plus grande que la température de ces surfaces est froide (c'est la loi de Stefan-Boltzmann).

    Avec un chauffage par le sol, nous avons une grande surface chaude qui augmente la température des surfaces environnantes. Notre corps perd donc moins de chaleur par rayonnement. Pour la même température ressentie par le corps, la température de l'air peut donc être plus basse et nous devons donc chauffer moins.

    En outre, comme la surface du radiateur qu'est le sol est très grande, la température de l'eau du circuit de chauffage peut être beaucoup plus basse qu'avec des radiateurs classiques (28 à 30°C suffisent en général). Donc meilleur rendement de la chaudière ou de la pompe à chaleur et meilleur rendement de distribution (moins de pertes dans les conduites). On y gagne sur tous les plans.

    Evidemment l'idéal est de prévoir ce type de chauffage au moment de la construction. En rénovation, cela demandera une rénovation lourde.

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  10. il y a une heure, Neikster a dit :

    Par contre une alternative intéressante aux éloienne classique sont les "airborne wind turbine", ce sont des éolienne qui n'ont pas de mat et peuvent monter trés haut dans le ciel là ou le vent est plus fort et bien plus régulier.

    Seul soucis c'est la place que prend ces engins du fait des large mouvement effectué par "l'éolienne"

    Une des plus connue est produite par Makani (ex-Google X): 

    Oui, nous avons déjà consacré un article du blog à ces éoliennes volantes
    Si vous ne l'avez pas déjà fait, je vous invite à surfer sur notre blog, vous y trouverez un foule d'articles intéressants, classés par catégories (éolien, solaire, biomasse, etc.) Idem pour nos dossiers

  11. Boris,
    L'ADEME (en France) et le CSTC (en Belgique) ont évalué l'efficacité des films solaires placés sur les vitrages dont l’objectif est de réduire les apports solaires à travers les fenêtres d'une 
    habitation. Quand on dispose de grandes baies vitrées, celles-ci jouent en effet un rôle similaire au vitres d'une serre, et en été elles sont responsables d'un apport de chaleur significatif à l'intérieur de l’habitation. En période de canicule cet apport n'est évidemment pas souhaité, raison pour laquelle les habitations traditionnelles dans les pays du sud on souvent des petites fenêtres, équipées de volets pour les occulter en plein été.

    L'ADEME comme le CSTC ont établi que les films de protection solaire présentent une réelle efficacité puisque certains d’entre eux permettent de diminuer les apports solaires de 50%  par rapport à un vitrage nu. Mais ils ont aussi 2 inconvénients majeurs liés au fait qu'ils jouent leur rôle toute l'année, été comme hiver : 
    - ils réduisent aussi la transmission de la lumière et risquent donc d’augmenter la consommation d’énergie liée à l’éclairage, notamment en hiver

    - s’ils réduisent les surchauffes en été, ils diminuent aussi les apports solaires passifs en hiver, période au cours de laquelle ceux-ci sont bienvenus  pour réduire les besoins en chauffage.

     

    Plutôt que ces films, il vaut donc mieux placer, si possible à l'extérieur, des protections solaires escamotables comme des volets ou des stores. En période chaude ils vont limiter les apports solaires, mais pas pendant les saisons froides au cours desquelles les apports de lumière et de chaleur sont les bienvenus. Si ce n'est pas possible de placer ces protections solaires à l'extérieur (où ils sont sujets aux intempéries), des stores intérieurs ou des rideaux clairs (qui réfléchissent la lumière au lieu de l'absorber) feront l'affaire, mais ils sont un peu moins efficaces que des protections extérieures.

     

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  12. Il y a 2 heures, LapinCretin a dit :

    Bien sur que c'est possible sous 50 ans. Avec en échange une forte augmentation des coûts de l'électricité et des rejets de gaz à effet de serre français, et potentiellement avec des blackouts dans l'ensemble de l'Europe de l'ouest. On peut également se passer d'électricité tout court, quitte à parler de choix délirants.

     

    FAKE NEWS. De très nombreuses études scientifiques sérieuses parmi lesquelles celles menées par les universités les plus renommées comme celle de Stanford aux USA ont démontré qu'il était tout-à-fait possible de se passer du nucléaire et des énergies fossiles, pas dans 50 ans mais déjà en 2050 soit dans 30 ans à peu près. C'est le cas de tous les pays européens dont évidemment la France
    Voir notre article à ce sujet https://www.revolution-energetique.com/100-denergies-renouvelables-les-sceptiques-ont-tort/
    En Belgique, le  Bureau du Plan, un organisme gouvernemental a mené une étude qui arrive aux mêmes conclusions et confirme même qu'il est possible d'atteindre cet objectif tout en garantissant "la croissance économique et le confort des habitants".  
    Or, par rapport à la France la Belgique dispose de beaucoup moins d'atouts en matière d'énergies renouvelables : moins de soleil, beaucoup moins de vent (65 km de côtes au lieu de 5850 km en France), aucune montagne pour exploiter l'hydroélectricité, grande densité de population et très peu de forêts pour exploiter la biomasse (qui procure plus de 50 % des énergies renouvelables en France).
    Or la part du nucléaire en Belgique est actuellement de presque 50 %, c'est certes moins que la France, mais le pays est quand même un des plus nucléarisés en Europe et l’objectif du gouvernement actuel (ni écolo, ni de gauche, mais bien de droite) est toujours de sortir du nucléaire, pas dans 50 ans, pas dans 30 ans, pas dans 10 ans mais en 2025 conformément à la loi votée au parlement, soit dans ... 6 ans. 
    La preuve que c'est possible a été donnée en 2018 lorsque pendant 2 mois un seul des 7 réacteurs nucléaires belges a fonctionné (tous les autres étaient en panne, en réfection, en maintenance, etc.). A aucun moment il n'y a eu un risque de black-out et pour info, il n'y a en Belgique aucune centrale au charbon.

    Etant moi-même chargé d'enseignement dans une université belge, je peux vous assurer que je ne connais aucune étude scientifique sérieuse qui aurait démontré que le scénario de 100 % d'énergies renouvelables en 2050 (dans 30 ans et pas dans 50 ans) dans la plupart des pays du monde ne serait pas possible. 

    En résumé, tout ce que vous pourriez lire où que ce soit, y compris sur ce forum, qui nierait la possibilité de se passer du nucléaire et des énergies fossiles d'ici 2050 sont des fake news alimentées par les lobbies du pétrole et du nucléaire, ce dernier étant particulièrement puissant et actif en France. Sachant quels sont les immenses intérêts économiques en jeu, on comprend évidemment qu'ils ont aussi des moyens immenses pour diffuser ces fake news et tromper l'opinion publique.

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  13. En période de canicule la vente de climatiseurs atteint des records. Mais ces appareils sont très énergivores et pas très écologiques. Dans un article récent sur le blog nous avons présenté une solution plus "verte" pour rafraîchir l’habitation : le puits provençal. Si certains d'entre vous ont placé et utilisent un tel système, il serait intéressant qu'ils viennent témoigner ici de leur expérience. 

  14. La  bonne réponse à la question posée est : 0,72 secondes


    En Europe, un règlement de 2009 relatif aux exigences d’écoconception des alimentations externes d'appareils électroniques fixe à 0,3 W la « consommation électrique hors charge » maximale des petits chargeurs. Mais selon les chiffres du Lawrence  Berkeley National Laboratory, un chargeur de smartphone branché à vide consomme en moyenne (selon les marques et les modèles) 0,26 W. Donc, en une nuit de 8 heures un tel chargeur consomme environ 2 Wh.

     

    Selon les experts, une voiture thermique dont le moteur tourne à l'arrêt consomme environ 1 litre par heure (gepeliste62 était dans le bon). Or un litre de diesel contient 11,1 kWh d'énergie et 1 litre d'essence 9,4 kWh. Prenons une moyenne de 10 kWh.

    Donc en 1 heure, une voiture dont le moteur thermique tourne à l'arrêt consomme en moyenne 10.000 Wh, soit 5000 fois plus que le chargeur branché à vide pendant une nuit.
    Une rapide règle de 3 vous permettra d'établir que cette voiture et cet automobiliste un peu irresponsable gaspillera en moins d'une seconde la même quantité d'énergie que celui qui laisse son chargeur branché à vide pendant une nuit.

     

    Par cette petite démonstration je voulais vous sensibiliser aux ordres de grandeur des économies d'énergie, des émissions de gaz à effet de serre et à nos comportements en la matière. Beaucoup d'entre nous se donneront bonne conscience par quelques comportements qu'ils jugeront suffisants pour apaiser leurs scrupules, sans se poser trop de questions : trier ses déchets, éteindre les lumières en quittant une pièce, débrancher son chargeur lorsque le smartphone est chargé, etc. Ils ne se rendent pas compte que ces petites mesures, certes utiles et nécessaires, c'est vraiment peanuts par rapport à d'autres comportements et habitudes beaucoup plus énergivores, beaucoup plus émetteurs de CO2 et donc beaucoup plus néfastes pour la planète (ces comportements je ne vais pas les lister .... vous les connaissez ....).

     

    CECI ETANT DIT, ATTENTION .... je ne veux pas dire par là qu'il n'est pas utile ou même nécessaire de débrancher un appareil électronique non utilisé, au contraire. Même si à l'échelon individuel, le gaspillage, ou à contrario, l'économie d'énergie est minime, il faut la multiplier par le nombre d'appareils utilisés dans un ménage et le nombre de ménages concernés dans le pays, voire dans le monde. Il faut savoir que tous les appareils électriques "en veille" qui restent donc continuellement sous tension (TV, radio, ordinateur, routeur internet, percolateur, four à micro-ondes, ...) continuent à consommer de l'électricité. Une consommation certes minime (en général de quelques milliwatts à maximum 1 watt), mais qui par leur multiplication (entre 15 et 20 appareils dans chaque ménage) devient significative. 
    Selon l'Ademe, débrancher ou couper l'alimentation de tous ces appareils en veille permettrait d'économiser 10 % de sa facture d'électricité. Et à l'échelle de la France, si tous les Français adoptaient ce comportement, cela permettrait de se passer .... de 2 réacteurs nucléaires.

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  15. Une des recommandations données ça et là en matière d'économies d'énergie dans un ménage, consiste à ne pas laisser le chargeur d'un smartphone branché dans une prise de courant lorsque l'appareil est rechargé. Un tel chargeur contient en effet un transformateur qui consomme de l’électricité, y compris lorsque le chargeur n'est pas connecté à un appareil (ou lorsque la charge de l’appareil connecté est terminée). J'ai même un jour entendu à la radio un ministre belge citer cet exemple pour inviter les citoyens à faire des économies d'énergie.

    A côté de cela on voit régulièrement des automobilistes à l'arrêt laisser tourner leur moteur thermique, par exemple pour faire fonctionner le chauffage ou la clim (ou tout simplement par paresse).


    Alors je vous propose un petit problème amusant : à votre avis, pendant combien de temps faut-il laisser tourner à l'arrêt le moteur d'une voiture (diesel ou essence) pour gaspiller la même quantité d'énergie que celui qui laisse le chargeur de son smartphone branché pendant toute une nuit (8 heures) alors que la charge est terminée. 
    Je vous laisse réfléchir. Qui sera le premier à trouver la bonne réponse ??

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