bdd13
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Un autre facteur se présente de façon concomitante : la réduction de production pétrolière... Les flux d'importation de pétrole en Europe sont en baisse, non pas parce qu'on le remplace par une autre énergie, mais parce que la production mondiale ne suit pas la demande mondiale. Le demande des pays émergents est très forte, au détriment principalement de l'Europe, mais aussi d'autres pays dits industrialisés. Une partie des pays producteurs est sur un plateau d'extraction. D'autres pays ont déjà passé le pic (pays scandinaves notamment). Les pétroles non conventionnels - de schiste - at
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@gepeliste62 : la dissuasion nucléaire est toujours le socle de la paix mondiale, et je n'en suis pas plus fier que vous. S'il n'y avait pas eu d'intérêts militaires, il est certain que Tchernobyl serait une ville totalement inconnue du monde (une des causes de l'accident est le mode d'alimentation "en continu" du réacteur, pour permettre l'extraction permanente d'isotopes utilisables dans les bombes, ce qu'on ne fait pas en France heureusement... ce serait intolérable en termes de sécurité). Je parlais paix au sens de l'énergie qui permet aux hommes de décupler les watts pour leur permet
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S'il y a des guerres, c'est justement parce qu'on a promis aux 2/3 de la Terre qu'ils allaient vivre comme le tiers nanti. Aujourd'hui, on est en train d'expliquer à ces peuples, que non seulement ils ne l'auront pas, mais en plus, il va falloir trouver les solutions, car l'énergie principale qu'ils utilisent (les fossiles), sont producteurs de GES. Sincèrement je ne pense pas, qu'avec tous les investissements imaginables on puisse fournir les milliers de Twh en dehors d'une solution de masse. Certes, on aura tout un tas de solutions au coup par coup (la production d'hydrogène "
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On peut toujours rêver. Le patron de la SNCF, ce qu'il demande, c'est qu'il ait la puissance nécessaire à 19h37, quand le TGVxxxx démarre de la gare de Lyon avec plus de mille personnes à bord (qui ne veulent pas prendre l'avion à juste raison) pour les emmener à 300 km/h vers leur destination. Avec du vent et du soleil, un peu d'hydro et de la biomasse, il n'a pas la garantie d'y arriver. Evidemment, ce scénario rentre en conflit avec le 1er concept negawatt. Il faut demander à la moitié de rester sur le quai, à la deuxième moitié d'attendre un moment propice où on peut avoir la puiss
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Regismu : on est tous d'accord !! Il faut supprimer le nucléaire.... mais APRES qu'on ait supprimé le charbon, le pétrole et le gaz comme source d'énergie électrique. C'est tout ce qu'on dit. Le danger des GES est immédiat, d'échelle globale, et ce doit être la première priorité. Donc, supprimer les trois sources fossiles que j'ai citées. Mais on veut bien supprimer le nucléaire ! Si on peut tout faire en même temps, c'est encore mieux. Mais, là, si vous voulez, on peut parier, car techniquement et dans les temps c'est infaisable. Nous aurons encore besoin du nucléaire pend
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La contamination de l'océan autour de Fukushima est passée en-dessous des seuils tolérés. Seul subsiste du césium 137 dans les sédiments de cette région (qui contamine les poissons qui fouillent dans le sable, essentiellement une variété de raie peu connue). Le reste a été emporté par les courants, et est assimilable au "pipi" de LapinCretin, la dilution ayant rapidement fait son effet. Les taux actuels sont conformes au taux naturels de la Terre, qui je vous le rappelle, est radioactive dans son ensemble. Un des hommes les plus irradiés de France (et du monde) s'appelle Thomas Pesquet...
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La métaphore de LapinCretin est bonne : on se préoccupe d'un problème mineur par rapport à ce qui vous attend (peut être, suivant votre âge, mais certainement pour vos enfants et toutes les générations futures). Il n'y a pas de perception dans le mental humain d'une valeur climatique. On a une perception météorologique liée à la variation inter-annuelle. Il y a 30000 ans, la température moyenne du globe était 5° en-dessous de celle standard de 15°. L'Europe était recouverte de glace aux 3/4. C'est difficile de s'imaginer l'inverse. Mais une chose est sûre : l'état dans lequel on "s'arrête
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Regismu : ne vous faites pas berner non plus. Il n'y a pas en ce moment de rejet dans le pacifique. Les seuls rejets ont eu lieu au moment de la catastrophe. La plupart des éléments rejetés avaient une demie-vie très courte, et aujourd'hui, il n'y a plus trace de la contamination.
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Pour Regismu : Il n'y a pas de conflit sur les chiffres que vous avez et les miens. On arrive bien aux même conclusions : l'Allemagne a compensé par des EnR essentiellement sa production nucléaire décarbonée. C'est dommage ! Elle pourrait être fer de lance des pays européens en matière d'émissions de CO2. Certes la production charbon a légèrement baissé, mais les puissances installées ont augmenté (ne pas confondre puissance installée et production). Je dis simplement que cette baisse de production correspondant à un facteur de charge moins élevé sur leurs systèmes carbonés. Il faut bien
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Je vais tempérer la phrase sur les victimes de Fukushima, car à la relecture, je sens déjà déferler les "sangs qui bouillent". Bien entendu qu'il y a eu (ou aura) des victimes. Mais les 20000 morts qu'on annonce à grands renforts de fakes sont dus au tremblement de terre et au tsunami. Aujourd'hui, l'IRSN reste très prudente sur les annonces. Les cas de cancers avérés sur les enfants seraient (je dis bien "seraient") de l'ordre de la centaine (peut être plus...?). Les autres cas concernent essentiellement les personnes âgées qui sont revenues de leur propre chef sur la zone protégée. Il y
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@gepeliste62 et Regismu Je crois qu'on se trompe de combat. Je ne discute pas du bien fondé des ENR ! Je cherche juste à rétablir une vue rationnelle du nucléaire que l'on veut tuer par idéologie, et non pour des raisons scientifiques. Nous sommes confrontés à des problématiques d'urgence, et curieusement, l'idéologie prend le pas sur le rationnel. Il y a eu deux incidents majeurs nucléaires, dont l'un est attribuable à une prise de risques qu'on ne tolérerait pas en France et des technologies impensables sur notre sol, et l'autre, (qui n'a pas fait de victimes, c'est le tsunami qui en a
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Heu.... ça veut dire quoi au juste ? et où ces infos ? Il faut discuter de l'équation de la fission nucléaire ? pas de problème.... Si vous voulez... on chipote, mais au final, pour une gestion de la production, elles sont intermittentes... Je n'y peux rien !! Vous n'aurez pas de production d'électricité la nuit sur un panneau. C'est prévisible, mais votre production est intermittente. Il faut pallier pendant l'intermittence... sinon, quand vous appuierez sur votre bouton, vous n'aurez pas de lumière, lol. Oui j'ai oublié dans mon texte de spécifier les aut
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Oui oui, je trouve bien les infos par moi-même, que croyez-vous ? Je suis d'ailleurs aller vérifier pour l'Allemagne. En 2002, entre le charbon et le gaz, ils avaient 72 GW de puissance installée, et 24 GW de nucléaire (facteur de charge - ou taux opérationnel - entre 70 et 80%). En 2018, entre le charbon et le gaz : 74 GW ! (augmentation). Le nucléaire a baissé à 9,5 GW. les ENR représentent 106 GW installés, mais avec un facteur de charge aux alentours de 21% (ce sont des énergies intermittentes - le terme technique est "fatal"). Mais si on regarde la production, ils ont
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Je reviens sur la filière nucléaire : je ne conteste pas le fait que la filière soit (comme toutes les énergies, il n'y a pas de miracle) productrice de CO2 à un moment ou un autre (conception et démantèlement). Mais comme les ENR, pendant la phase de production, le nucléaire ne produit pas de CO2. Comme la puissance délivrée par une seule centrale est bien plus importante qu'une éolienne (compter environ 4000 éoliennes pour remplacer une centrale nucléaire moyenne française - on peut revenir ensemble sur ce chiffre), il faudrait donc 4000 x 600 m3 (2400000 m3) de béton pour les fondatio
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Rebonsoir Regismu, Je reste respectueux me semble-t-il... "tu reprends certains hoaxs de LapinCretin sans vérifier la réalité des faits" : c'est une grave accusation non fondée. J'ai mes sources, et cela me suffit à dialoguer. Je la refais : le problème du béton des éoliennes n'est pas le recyclage (je suis d'accord avec vous là-dessus). Je dis que fabriquer le béton est un problème. Votre calcul est le bon : 600 m3 de béton, c'est pas loin de 2000 tonnes car il est armé (densité béton : 2,5 + l'armature + les coques acier). La fabrication du béton est fortement émissif en CO2,