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Révolution Energétique
Sauve Béranger

Comparaison entre les nouvelles Stations de Transfert d'Energie et les barrages hydroélectriques

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L’implantation
Les barrages hydroélectriques, qu’ils soient au fil de l’eau ou barrages lacs de stockage, ont des possibilités d’implantation très limitées. En France, tous les sites possibles pour une production importante (+de 200 MW) sont exploités. Pour une STE fonctionnant en base, il suffit d’un petit cours d’eau et d’une pente au-dessus. Pour celles fonctionnant en semi-base, le débit du cours d’eau devra être plus important ainsi que le réservoir supérieur ; mais en aucun cas il sera égal à celui des STEP actuelles. Pour les STE marines, il suffit d’avoir du relief en bord de mer. Les possibilités d’implantations sont donc très importantes, voire illimitées, et permettraient d’avoir une production électrique totale (100 % renouvelable) beaucoup plus importante que maintenant. On pourrait alors doubler la production électrique actuelle (soit 1 000 TWh par an au lieu de 500) et assurer ainsi un chauffage 100 % électrique sur tout le territoire en raison du faible coût de production (entre 12 et 15 € le MWh).
L’impact environnemental
Les barrages ont un impact environnemental certain. Il y a bien sûr les zones recouvertes, la masse d’eau qui peut influencer le microclimat mais aussi le limon qui se dépose au fond du barrage (obligeant à des lâchés d’eau réguliers). Les barrages nécessitent des installations (et donc des investissements) supplémentaires pour la circulation des poissons. Non seulement les STE n’ont aucun de ces désavantages, mais le bassin supérieur dans le cas des STE d’eau douce, fonctionnant en semi-base, est favorable à l’élevage, grâce à une eau propre et très bien oxygénée.
Le coût d’exploitation et l’investissement
Comme pour les barrages, l’investissement est conçu pour une durée largement supérieure à un siècle. L’ouvrage d’art sera inexistant et très peu important pour les STE fonctionnant en semi-base. Pour la construction des bâtiments relais produisant l’air nécessaire à la poussée, une fabrication en grande série pourra être envisagée, réduisant ainsi considérablement les coûts. J’estime le coût moyen de construction d’une unité fonctionnant en base à 30 millions d’euros (1 million d’euros le MW de puissance pur les unités fonctionnant en base et 1,5 million d’euros pour celles en semi-base) une fois bien sûr qu’on sera passé au stade industriel de construction. L’amortissement devrait se faire sur 30 ans, soit un coût de 6 € du MWh.
La maintenance est importante en raison de l’usure sur le plateau pousseur et les engrenages en prise sur la crémaillère. Je l’évalue à 2 € le MWh.
La charge salariale sera plus élevée que dans les barrages car il faut surveiller à la fois la production d’électricité et la remontée de l’eau 24h/24. Des équipes de 3 personnes me semblent un choix sérieux ; il faudrait donc 4 équipes (42 heures par semaine) + 1 pour les congés (8 semaines) et les absences maladies. Cela fait donc 15 personnes auxquelles il faudrait en ajouter 5 par sécurité. Il y aurait donc 20 salariés par centrale de 30 MW. Si on compte qu’un salarié coûte 4 000 €, charges comprises, cela représente un coût de la masse salariale de 80 000 € par mois. Chaque unité devrait produire, en moyenne, chaque mois (en tenant compte des arrêts de maintenance) 20 000 MWh. Cela représente un coût salarial de 4 € du MWh. En sortie de production, le coût du MWh devrait donc se situer autour de 12 - 15 €.

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